La reconnaissance au travail est bien plus qu’une simple pratique de gestion des ressources humaines ; c’est un ingrédient essentiel pour cultiver un environnement de travail sain.
Malgré son importance, la reconnaissance au travail est cependant trop souvent négligée ou sous-estimée par les organisations.
49 % des répondants à un sondage Léger réalisé pour le compte du Mouvement Santé mentale Québec en février 2024 mentionnaient recevoir de la reconnaissance de la part de leurs collègues et 37 % de la part des gestionnaires.
La reconnaissance au travail est pourtant un facteur de protection reconnu pour la santé mentale en plus d’avoir un impact positif sur l’engagement et la motivation de personnes en emploi et sur leur satisfaction au travail.

Il existe plusieurs types de reconnaissance :
- Reconnaissance existentielle
C’est celle qui s’adresse à Claude ou à Florence, et non au responsable du marketing ou à la comptable. Elle permet aux personnes de se sentir reconnues et appréciées en tant qu’êtres humains. Cette forme de reconnaissance se manifeste à travers des interactions relationnelles, telles que saluer ses collègues en arrivant le matin, consulter les employé·es avant de prendre une décision, faire preuve de transparence dans les communications ou encore leur accorder la flexibilité nécessaire pour concilier leur travail et leurs responsabilités familiales.
- Reconnaissance des efforts
C’est celle qui souligne la participation et la contribution aux processus de travail, les efforts déployés pour atteindre les objectifs, indépendamment des résultats. On peut par exemple reconnaitre l’énergie investie dans un projet avant même qu’il ne soit terminé.
- Reconnaissance de la pratique
C’est celle qui souligne la façon dont une personne effectue une tâche — ses qualités professionnelles, ses compétences, ses comportements en milieu de travail.
- Reconnaissance des résultats
C’est celle à laquelle on s’arrête le plus souvent, l’appréciation du résultat du travail et de l’atteinte des objectifs.
Ce serait une erreur que de se limiter à ce seul type de reconnaissance. En effet, les quatre types de reconnaissance énoncés plus hauts comportent des avantages non négligeables pour le bien-être des équipes et, de ce fait, de l’organisation.
Aussi importante que la reconnaissance par les gestionnaires, sinon plus importante encore, la reconnaissance par les pairs est souvent perçue comme plus authentique ; les pairs comprenant parfois mieux la réalité liée à l’exercice d’une tâche et les réalisations de leurs collègues.
La culture organisationnelle est un facteur qui influence grandement la présence de reconnaissance au sein de l’organisation, que ce soit par le discours et les pratiques de la direction, l’utilisation d’une politique à cet effet ou toute mesure favorisant la mise en place de pratiques de reconnaissance.
Qu’elles soient distribuées sur une base personnelle ou organisationnelle, les marques de reconnaissance jouent un rôle crucial dans la création d’un environnement de travail sain qui favorise le bien-être des employé·es.
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« Nous sommes le seul regroupement québécois d’organismes communautaires voué spécifiquement à la promotion et la prévention en santé mentale. Nous voulons outiller la population du Québec pour qu’elle développe et renforce sa santé mentale et pour en faire un projet collectif et social. » – MSMQ
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Site web : https://mouvementsmq.ca
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