Bonjour et bienvenue pour cette troisième semaine de notre parcours. Vous êtes encore là, et cela mérite d’être souligné. Prendre soin de soi, c’est un engagement silencieux… mais tellement précieux.
Aujourd’hui, j’aimerais qu’on parle d’un besoin dont on ne parle pas assez : celui de votre cerveau, et plus précisément, de son besoin de respirer. Pas seulement au sens physiologique, mais aussi au sens mental, émotionnel et cognitif.
Parce que votre cerveau a lui aussi besoin de pauses régulières pour fonctionner pleinement. Votre cerveau est en activité constante. Même quand vous dormez, il trie, régule et mémorise. Mais quand il est saturé, il ne vous envoie pas de signal clair, comme une douleur au bras ou une crampe.
Il se manifeste autrement :
- vous avez du mal à vous concentrer ;
- vous êtes plus irritable ou impulsif ;
- vous oubliez des détails simples ;
- ou vous ressentez ce fameux « brouillard mental », cette sensation d’être là… sans y être vraiment.
Et souvent, on se dit : « Il faut que je me ressaisisse », « J’ai juste besoin d’un café », ou pire : « Je suis paresseux.se ».
Mais non. Ce n’est pas de la paresse. C’est un besoin de pause, réel, neurologique et humain.
Les études scientifiques montrent que lorsque vous êtes constamment sollicité, que vous enchaînez les tâches, les décisions et les interactions, votre cerveau reste en alerte en raison de l’activation du système nerveux sympathique, responsable du stress et de la vigilance.
À court terme, il vous aide à performer.
Mais à long terme, il consomme vos ressources mentales : vos capacités de concentration, votre mémoire de travail, votre patience, votre clarté émotionnelle. Si vous ne prenez pas de vraies pauses, le cerveau sature… et finit par vous déconnecter. C’est alors que les oublis, les sautes d’humeur et l’épuisement apparaissent.
Heureusement, il existe un antidote accessible et simple : la micro-pause.
Il suffit de s’accorder deux minutes pour :
- respirer consciemment,
- regarder par la fenêtre sans but,
- poser une main sur votre cœur,
- sentir votre thé chaud dans vos mains,
- marcher lentement sans téléphone…
Ce n’est pas une perte de temps. C’est un rééquilibrage neurologique.
Ces mini-pauses activent le système parasympathique, celui de la régénération, du repos et du retour à l’équilibre. Elles permettent au cerveau de digérer les émotions, de relâcher la pression et de retrouver un fonctionnement plus fluide.
Des études montrent qu’après seulement 2 minutes de respiration consciente, on observe :
- une baisse du cortisol (l’hormone du stress) ;
- une amélioration de la mémoire de travail ;
- et une meilleure régulation émotionnelle.
Alors non, s’arrêter n’est pas un luxe. C’est une question d’hygiène mentale. C’est un geste de prévention aussi important que de manger, de bouger ou de dormir. Et surtout, vous avez le droit de faire une pause. Même si tout semble vous pousser à continuer. Même si votre mental résiste encore un peu.
Cette semaine, je vous invite à tester :
Une mini-pause chaque jour. Deux minutes seulement. Pas plus de deux minutes. Mais pleinement. Sans écran, sans distraction. Un espace rien que pour vous. Pour respirer avec tout votre être.
Avec le temps, ces petites pauses deviendront des repères. Ce seront des moments rien que pour vous. Des bouées dans la tempête.
Merci de continuer à parcourir ce chemin avec nous. Prenez soin de votre tête autant que de votre corps. Et surtout, ne sous-estimez jamais l’effet bénéfique d’une pause. Même la plus petite.
À bientôt pour la semaine quatre !
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