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Passer par le corps et l’énergie subtile pour guérir les maux

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Somatic Work & Energy Healing

« The modern individual is committed to being successful, not to being a person. He belongs rightly to the ‘action generation’ whose motto is do more but feel less »

– Alexander Lowen

Nous vivons dans un monde dominé par la tête, le mental, l’accomplissement, le travail. Entre l’action du quotidien, la structure, le contrôle et la distraction pour décompresser où trouvons-nous le temps, voire l’envie, de faire de la place à ce qui se passe à l’intérieur, au niveau subtil, aux émotions qui nous habitent et demeurent terrées quelque part ?

Cet article vise à explorer la place des émotions et de la sensibilité au cœur de la santé mentale et énergétique. Nous questionnerons d’abord le système de santé et de valeurs déjà en place pour ensuite offrir de nouvelles pistes.

NOTE : Energy healing ou Reiki est une technique de guérison par imposition des mains visant à équilibrer l’énergie du corps. Le Somatic Work utilise la conscience corporelle et le mouvement pour libérer les tensions et les blocages émotionnels.

La santé en Amérique du Nord

Les statistiques l’annoncent; nous souffrons, en Amérique du Nord, d’une surdose de stress, d’anxiété, de burnout et de dépression. Action, pression, dépression, léthargie et envie de mourir. Mais d’où vient ce mal du siècle et qu’est-ce que se sentir VIVANT veut dire ? Qu’est-ce que veut dire être en SANTÉ ? Être HEUREUX

Que se cache-t-il dans l’ombre des structures installées par notre système pour ne pas sentir et faire du damage control en instaurant, plus qu’une culture de la santé, des solutions faciles et artificielles ? Il semble parfois qu’on SURVIT plus qu’on vit. 

En effet, prendre le temps de vraiment sentir, d’activer ce qui a été fermé à clé depuis si longtemps, c’est un processus profond et sacré. Ça risque d’être vulnérable. Et on craint tellement d’être vulnérable sous le joug de la loi des apparences et du succès.

Et puis, « on n’a pas le temps pour ça », right ? Pas le temps d’être humain…

La peur des émotions

La vie, ça fait peur. Sentir, vraiment, ça fait peur. En même temps, le seul remède à la souffrance, selon moi, is to walk through the pain, de marcher à travers, de voir la lumière non seulement de l’autre côté mais partout. Surtout dans l’ombre. Partout… La vérité c’est que bien souvent on se coupe des émotions pour ne pas perturber un monde figé qui a été créé pour nous ou par nous parce qu’on a été élevé.e ainsi. Néanmoins, on court le risque de passer à côté autant des expériences positives que ‘négatives’.

« Emotions are made from one yarn, for they are moving energy currents. Blocking negativity, therefore, also blocks the positive primal emotions: faith, compassion, joy in other’s existence – love »

Core energetics, John C. Pierrakos M.D.

Il peut être effrayant de s’abandonner à la vie, de sentir son cœur ouvrir, de sentir son heart break, sa peine, sa colère, sa tristesse. Est-ce qu’on peut amèner de la lumière, de la conscience, dans notre humanité plutôt que de l’écraser? Choisir de vivre le cœur ouvert et de sentir, plutôt que de vivre sur un mode automatisé de soi-même qui ne te surprendra jamais because everything has to stay under control, because we need to preserve what we have (or we think we have) because we are so afraid to lose. Pourquoi on est ici si ce n’est pas pour vivre notre humanité, si ce n’est pour aimer ?

« Neurosis is not usually defined as fear of life, but that is what it is. The neurotic person is afraid to open his heart to love, afraid to reach out or strike out, afraid to be fully himself. We can explain these fears psychologically. Opening one’s heart to love makes one vulnerable to being hurt (…) We want to be more alive and feel more, but we are afraid of it. Our fear of life is seen in the way we keep busy so as not to feel, keep running so as not to face ourselves… We believe that it is bad or dangerous to be carried away by our emotions. »

Alexander Lowen

C’est vrai, on a peur d’être envahi par nos émotions. Et ça peut arriver! On peut être overwhelmed, on peut figer et sentir qu’on sera fermé ‘à tout jamais’, et, dépendant du niveau d’intensité et de ce que notre système est capable d’accueillir, on peut aller en freeze, fight, fly ou juste atterrir à l’hôpital… Je suis consciente que ce n’est pas évident et que chaque système et santé mentale est unique et a ses propres besoins et limites. Je crois néanmoins que toutes les émotions sont valables et ont le droit de s’exprimer sans être un danger pour soi ou les autres.

Why not peel off some layers so you get more freedom… Je suis également convaincue que chaque système, organisme, personne a ses dons particuliers. Si on se permet de s’y attarder on découvre un monde de possibilités.  Quelqu’un d’ « overly sensitive » ou hypersensible, par exemple, a certainement des dons qui peuvent être au service de l’humanité. Oh how we see emotional sensitivity as a curse in our society… what if it could be a gift?

NOTE : La névrose est un trouble mental qui se caractérise par une anxiété, une dépression ou d’autres émotions négatives, souvent dues à des conflits internes non résolus.

Le témoin intérieur

« You are the sky. Everything else is just the weather. »

Pema Chodron

Choisir de vivre pleinement veut également dire développer son témoin intérieur, soit une conscience plus grande de soi-même pour ne pas tomber dans le piège de l’identification.  

Qu’est-ce que ça veut dire? Je peux accepter et laisser circuler la tristesse en moi, par exemple, sans DEVENIR la tristesse. Ironiquement, je risque de devenir quelqu’un de triste si la tristesse est tellement emprisonnée en moi de manière profonde et subconsciente que je ne la vois ni ne la sens vraiment… 

L’équanimité dont parle les yogis ou les bouddhistes ça ne veut pas dire de sentir moins, mais plutôt d’accepter le sentir tel qu’il est sans jugement, avec amour, et le laisser partir. En outre, plus on accepte les vagues sans s’attacher à elles, moins elles durent longtemps. Pourquoi ? Parce qu’on ne s’y identifie pas. Parce qu’elles ne collent pas, elles passent. C’est le concept d’impermanence :

« We think that the point is to pass the test or overcome the problem, but the truth is that things don’t really get solved. They come together and they fall apart. Then they come together again and fall apart again. It’s just like that. The healing comes from letting there be room for all of this to happen: room for grief, for relief, for misery, for joy. »

PC

Regardez les enfants : ils vivent une émotion, elle dure quelques secondes, et après ils continuent à jouer. Parfois je pense que ce sont eux les maîtres dans la libération émotionnelle et le détachement ! Quand avons-nous désappris à être des êtres vivants et spontanés ?

En grandissant, nous devons unir les deux parties : la partie spontanée et la partie réflexive, une au service de l’autre. L’inner witness tient dans ses bras notre enfant intérieur, notre enfant qui pleure, crie, a peur; notre conscience plus grande tient entre ses bras compatissants notre beau cœur d’humain. Call it consciousness, call it God, call it life force or Nature, whatever resonates for you… We are so much more than our ego-mind.

La souffrance fait partie de l’expérience humaine, c’est inévitable, tout autant que l’extase, la joie, le bonheur. Et résister aux ‘waves’ je vous le dis, c’est encore plus fatiguant que de les laisser nous traverser. We are the ocean, and there goes the waves. Let them be, hold them, let them pass… notre nature véritable est tellement plus profonde et vaste.

Énergie

La crise : un breakthrough

« A moment of crisis can be a moment of growth, as the wounded self prepares to transform. From the chrysalis of my pain, I will forge my healing – the wings of my newborn self. »

– Marianne Williamson

Parfois ça prend une crise. Certains appellent ça un spiritual awakening. Ou juste une insatisfaction ou l’impression d’être à côté de Soi. Peu importe ce qui pousse l’humain à entrer dans un chemin de conscience, j’ai envie de dire Bravo ! Et… Courage

Certaines personnes qui viennent me voir sont rendus tellement désalignés quant à leur propre nature et leurs désirs profonds dans leur vie qu’ils ont développé des maladies; qu’ils ne se rappellent plus qui ils sont. Ils souffrent d’une grande désorientation; et leur corps parle beaucoup ! C’est à partir de cette crise que l’on peut retourner au ‘point zéro’, retourner à la source de qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici, reconnecter avec notre essence d’être humain. Renaître à soi.

C’est le chemin le plus étroit et le ‘moins fréquenté’ et pourtant, je vois autour de moi de plus en plus de gens qui ont envie de s’arrêter pour sentir, entrer dans le cœur de la vie et arrêter de patauger en surface. Une communauté d’âmes qui a envie de se soutenir dans cette exploration psychosomatique et énergétique de l’humain ! C’est beau à voir, c’est bold, c’est courageux.

Vivre pleinement l’expérience humaine, avoir le courage d’exister de manière entière et intègre, c’est un choix. Laisser aller les émotions sans s’y attacher démesurément, aussi un choix… ou un sankalpa (une résolution). Et j’ajouterais, c’est une pratique (sadhana) quotidienne.

Le danger du bypass

Bypasser l’expérience humaine par évitement (que ce soit un bypass spirituel ou matériel) est définitivement une tendance. Qu’est-ce que le bypass ? On le voit de plus en plus, même dans le monde spirituel. Il s’agit de NIER quelque chose qui existe ou de fuir la réalité pour se complaire dans une vision superficielle de soi-même. 

Quelqu’un qui fuit ses émotions parce qu’il a tout transcendé et se prend pour Dieu, par exemple, is a place where I call bullshit… Écraser ses émotions à l’intérieur is a ticking bomb, it will, inevitably, explode and might manifest as an illness… Nobody is superior to anybody and there is so much we don’t know…

Dire que j’ai tout pardonné, quand, à l’intérieur, je me mors de ressentiment, par exemple, finira par me rattraper. Oui, on veut le pardon, on veut la gratitude, on veut la paix – et c’est un processus de se rendre là (if it’s even a destination…). La colère, le ressentiment, la tristesse, etc. devront trouver un espace sécuritaire pour s’exprimer et être relâchés avant que naturellement ne s’installe le pardon ou la résolution intérieure. 

Rien à forcer ou à gober ici, que ce soit des pilules ou des concepts spirituels… accueille et honore ton processus personnel et trouve des guides ou des accompagnateurs qui comprennent que ça n’a rien avoir avec eux ou des principes sociaux et moraux.

Il est peut-être aussi temps que l’accueil et l’intégration des émotions et de la sensibilité arrive dans l’éducation, que l’on donne de la place à la dimension émotionnelle voire même spirituelle dans nos cursus scolaire… but that’s a theme for some other time.

Le confort et l’inconfort

Or, je crois qu’il est important d’y aller au rythme de notre système nerveux et parasympathique. On peut y aller graduellement, parce que l’instinct de préservation et le sens de sécurité est fort et on en a besoin en tant qu’espèce humaine. Tout autant que le besoin humain de grandir, d’évoluer, d’être surpris et amazed de la vie en soi et autour de soi.

« Expanding your comfort zone gives you more room to operate and allows growth to occur. It creates freedom and dispels fear. (…) You expand your comfort zone by going right to the edge of it and noticing what’s there. With that awareness, you can examine your beliefs, release blocked actions, or express emotions, all of which serve to expand the comfort zone. »

– Anodea Judith « Charge and the Energy Body »

Il est important de prendre le temps d’ouvrir et de déconditionner, de faire de la place pour guérir les traumas, créer de nouveaux chemins dans nos croyances et notre corps énergétique. Chacun doit trouver son équilibre entre la sécurité et l’aventure, le confort et l’inconfort, et parfois être guidé dans ce processus personnel de naviguer nos limites.

Intégrer l’énergie qui a bougé dans le corps émotionnel et énergétique prend un temps, et il est crucial de respecter son système dans son besoin de se rééquilibrer et se réaligner avec la nouvelle information qui s’est placée dans le corps mental, émotionnel, subtil. 

Par exemple, une grande colère sort de moi qui était emprisonnée depuis longtemps et je sens un bloc de densité partir de mon diaphragme (une tension quitte) et ma gorge s’ouvre pour la première fois en x temps (un espace ouvre). Je ressens un grand soulagement et une joie nouvelle entre en moi. J’aurai besoin d’un temps pour que cette énergie (qui entre et sort) se replace dans mon corps et que j’intègre, qui sait, plus de liberté en moi, etc. Chaque processus est unique.

Apprends à te connaître et à t’aimer

As-tu envie de venir explorer ce qui se passe dans ton corps, ton psychosomatique, ton subconscient? C’est presque magique ce que l’on crée dans nos vies à chaque instant sans s’en rendre compte.  On peut décider d’aller explorer notre être subtil, spirituel, émotionnel, énergétique, de vivre vulnérable et fort.e avec le cœur ouvert, et de prendre des pauses pour intégrer le mouvement et s’harmoniser avec la nouvelle lumière qui entre.

Je sais par exemple que mon corps énergétique alterne entre des moments de connexion et de déconnexion, que mon système nerveux parfois va dans une réponse de shut down ou encore d’activation anxieuse. 

Je peux maintenant aller explorer la ‘root cause’ de ces réactions dans mon corps, c’est-à-dire la source profonde des problèmes ou déséquilibres, au-delà des simples symptômes. Elle se trouve dans mes mémoires, mes impressions énergétiques, je peux jouer avec elles, les accueillir, les faire danser, les laisser aller dans l’air, dans la terre, les remercier, leur donner congé, je peux embrasser mon expérience humaine sans m’y attacher trop non plus, sans me torturer avec, je peux m’amener dans la lumière, avec toutes mes ombres, et me trouver belle, et me sourire ou rire à gorge déployée. La vie est belle, elle est fragile – mon âme est éternelle.

Conclusion

En résumé, s’intéresser à notre santé globale c’est repenser une chaîne de croyances qui invitent à fermer le corps émotionnel ou à appliquer des solutions de contrôle comme la surmédication ou l’auto-médicamentation plutôt que d’encourager l’ouverture, l’acceptation et la curiosité. Repensons cette société basée sur l’automatisation et la fonctionnalité et non sur la VIE. To be alive is messy and chaotic sometimes…  La vie est vivante, c’est un organisme en perpétuel mouvement, ce n’est pas une entité figée. 

Laissons entrer au centre ce qui existe en périphérie : les approches somatiques, énergétiques, les constellations familiales, le thêta healing, le psychocorporel, la méditation, la médecine chinoise, ayurvédique, native et j’en passe. Il y a tellement de sagesse dans le monde.

Continuons à questionner les systèmes dominants et leur emprise sur notre responsabilité individuelle et collective de choisir une vie pleine et harmonieuse, d’accueillir l’émotionnel et le subtil, voire l’incompréhensible, avec compassion. De choisir d’être humain. Oui, je choisis de prendre le temps pour ma santé!

Je vous souhaite de vous aimer totalement comme vous êtes, de laisser tomber les masques et de profiter de la vie en toute authenticité,

Bonne exploration et à bientôt!

Vous voulez-en savoir plus ? On vous invite à aller connaître notre collaboratrice !

Courriel : tremblayvilao.martha@gmail.com
Site Web : https://reikiandhealingfortheheart.com/

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