Selon vous, est-ce que contrôler nos émotions est bon ou mauvais ? Sont-elles nos amies ou ennemies ?
Les émotions sont bénéfiques et nécessaires (même celles désagréables) et nous devons en faire nos alliées. Vouloir les contrôler revient à dire qu’on les renie, les refoule et que l’on refuse d’écouter leur message qui nous permet d’évoluer.
Car oui, les émotions ont des fonctions précises dont entre autres, des messages à transmettre! Elles nous informent et sont le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous, de l’expérience que nous sommes en train de vivre, nous motivent à agir et nous permettent de communiquer.
Mais si elles sont nos amies, pourquoi voulons-nous les refouler et ne pas les laisser s’exprimer ? Pourquoi certaines sont si désagréables ?
Commençons par définir et comprendre quelles sont les émotions de base
Les 6 émotions de base sont la tristesse, la joie, la colère, la peur, le dégoût et la surprise. Elles s’accompagnent également des différentes intensités (faibles à intenses) pour chacune d’elles (qui pour le moment ne sont pas détaillées ici).
Plusieurs définitions existent mais une qui résume bien une émotion est celle-ci : « Une énergie intense et brève qui se manifeste par des sensations plus ou moins fortes face à un événement déclencheur entraînant une réaction physiologique nous poussant à agir pour satisfaire nos besoins ».
On ressent une émotion lors d’un événement, une pensée, un déclencheur externe (capté par un de nos 5 sens), qui est ressenti par le corps et qui envoie un message au cerveau pour nous inciter à agir et libérer cette énergie.
Plusieurs facteurs (nos croyances, nos expériences de vie, nos souvenirs (enregistrés dans le cerveau) peuvent nous faire saisir négativement leurs messages bienveillants.
En voici quelques exemples :
« On m’a toujours dit que j’étais timide… je ne pourrai jamais faire mon exposé oral. »
« Je m’inquiète beaucoup de ce que les gens pensent de moi. »
« C’est à cause des événements de mon passé que je souffre aujourd’hui et je ne peux rien y changer. »
Ces affirmations nous font dire que les émotions sont néfastes et qu’il faut refuser de les écouter. On s’empêche alors de les exprimer, de les vivre.
« Bof, ça va partir tout seul. »
« J’aime mieux ne pas parler ! »
En fait, on a peur ! Alors qu’en vrai, il faut comprendre que ce sont l’insécurité et le danger que le corps a ressentis face à une expérience douloureuse vécue (encore là enregistrée dans le cerveau) qui jouent un rôle dans nos réactions et comportements.
Le danger de ne pas libérer nos émotions va leur faire prendre de l’ampleur, devenir des bombes à retardement qui finiront par exploser ou dégénérer en angoisse, en stress, pire… en maladie !
Nous sommes faits d’émotions, pourquoi les renier ? Voyons-les comme une bonne vieille amie qui vient nous conseiller !
Alors que si elles sont nommées, accueillies et prises en charge, elles nous permettent d’assurer leurs fonctions et de passer à l’action, car seule une action va calmer l’émotion !
Que faire lorsqu’une émotion désagréable nous submerge ? Que faire pour éviter qu’elle nous empoisonne la vie et celle de nos proches ?
Deux choix s’offrent à nous :
On la laisse s’enliser et prendre de l’ampleur ou on lui déclare la guerre en adoptant ces clés :
- Je m’arrête et je respire! (1, 2, 3, respire).
- Je reconnais l’émotion et je la nomme (il y a de la colère en moi).
- Note : il ne faut pas s’identifier à la colère en disant « je suis en colère » : nous ne sommes pas « colère » cette émotion est en nous mais N’EST PAS NOUS).
- Note : il ne faut pas s’identifier à la colère en disant « je suis en colère » : nous ne sommes pas « colère » cette émotion est en nous mais N’EST PAS NOUS).
- En me permettant de ressentir ce qui se passe dans mon corps (boule au ventre, tremblements, etc.) je trouve le « déclencheur » (mon patron me demande de faire encore du supplémentaire).
- Je décode son message de l’expérience que je suis en train de vivre et de mon besoin caché derrière cette émotion (je ne me sens pas respecté).
- Je passe à l’action, je communique (je prends le temps de me calmer, je lui demande de le voir pour lui en parler calmement).
N’oublions pas, tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. La libération de nos émotions nous permettra de nous sentir libres avec elles !
Vous voulez-en savoir plus ? Nous vous invitons à aller connaître notre collaboratrice !
Lucie Dussault, conseillère en relation d’aide complémentaire.
Courriel : ludussault@hotmail.com
Si vous souhaitez découvrir plus de contenu sur le développement personnel et professionnel, vous pouvez cliquer sur ce lien pour accéder à d’autres articles similaires.